Le oops de seins est quasi inévitable pour une femme qui porte un soutien-gorge sans bretelles mettant en valeur un décolleté pigeonnant. Une marque de lingerie qui s'est spécialisée dans le push-up affirme avoir déniché la solution à ce désagrément

Quelle femme portant un soutien-gorge sans bretelles n'a pas eu à se plaindre du manque de maintien que représente ce type de lingerie et des risques répétitifs de oops de seins qui quittent le navire au moindre mouvement impromptu? Les mariées, en particulier, dans leur robe de mariage au poids conséquent et qui tire vers le bas, savent de quoi je parle.

Et bien, la marque Wonderbra qui s'est spécialisée dans le domaine du push-up pour décolleté pigeonnant prétend désormais avoir trouvé la solution à ce type de désagréments grâce son nouveau modèle, le Wonderbra Ultimate Strapless bra. Dans sa communication, la marque dit avoir consacré deux ans de recherches en laboratoire pour inventer le soutien-gorge sans bretelles qui ne glisse pas, ne bouge pas et ne se balade pas.

Le secret ? Une armature spéciale intégrée aux bonnets en forme de mains à quatre doigts. «Le soutien-gorge a été dessiné pour imiter à la perfection le geste de la femme lorsqu'elle soulève ses seins de ses propres mains», nous explique-t-on. Seule certitude, le prix de ce soutien-gorge : 32 euros.

Est-ce du naturisme, la lubie d'une poignée d'individus en manque tourisme tropique? Jusque là l'escalade libre de falaises en montagne se faisait à mains nues. Une façon d'en mettre plein les mirettes aux adeptes de l'alpinisme harnachés de leurs cordes, piochés et autres casques de protection. L'escalade libre est d'ailleurs considérée comme une forme de sport extrême par rapport à la varappe traditionnelle. Et voila qu'à l'initiative d'un photographe américain l'escalade libre totalement nu fait son apparition et fédère de nouveaux adeptes. De nouvelles adeptes, dois-je écrire, car les seules preuves tangibles de l'existence de ce naturisme en haute montage sont les femmes nues représentées par ledit reporter des hauteurs dans un calendrier de nues. Les Dieux du Stade, joueurs de rugby du Stade Français et leur calendrier bien connu n'ont pas fini de faire des petits. Dans une déclaration à la presse, Dean Fidelman, le photographe californien auteur de ce calendrier, affirme que cette nouvelle façon de grimper est "un sport pure qui concentre l'essence de l'escalade libre". Libre de tout sauf de ses pompes.

Pour quoi Jennifer Lopez ne pouvait elle pas éviter le oops dans une robe Herve Leger ? Parce que ces Band-Aid dress compriment les seins et favorisent le nipple slip. Et ça, tout le monde le sait.

Jennifer Lopez a fait un tabac dans les magazines people récemment, moins pour le fait d'avoir enfin opté, après tant de stars de Hollywood, pour les robes à bandes de la marque ex-française Herve Leger (voir video) que par son sein qui lui a joué un mauvais tour, un oops impromptu, la propulsant en première place au classement des nipple slip dont les Ricains sont si friands. Mais pour revenir à la robe elle-même, sachez que les Beyonce, Cindy Crawford, Christina Aguilera, Heidi Montag et autres Kim Kardashian ou Megan Fox adorent porter ces robes à bandes signées Hervé Léger, la marque française rachetée en 1999 par l'américain Max Azria. Cette robe courte à épaules dénudées est entièrement cousue à la main. Elle sculpte et modèle le corps, pour le meilleur ou le pire. Car pour sortir en « Band-Aid dress » comme elles disent à Hollywood, ou si vous préférez, pour se mettre un sparadrap ou une bande adhésive autour du corps, il faut en avoir. Bien, au niveau des seins évidement, moins à hauteur des hanches et des fesses. Hervé Léger a retrouvé son nom de Hervé Leroux et continue à créer dans la même lignée ses robes qui sculptent le corps de la femme. Vous pouvez visiter sa boutique si ça vous dit, 32 rue Jacob à Paris. En attendant, de oops en nipple slip, Jennifer Lopez a fait parler d'elle et de sa robe dont elle ne regrette pas du coup le coût exorbitant.

Les trois joueuses de tennis, Tatiana Golovin, Maria Kirilenko et Daniela Hantuchova en maillot

Tatiana Golovin, Maria Kirilenko et Daniela Hantuchova ont posé pour le numéro spécial consacré, comme chaque année aux femmes sportives en maillots sexy et bikinis, quant ce n'est pas nue, du magazine American Sports Illustrated. La séance de photos a eu lieu en République Dominicaine. Tatiana Golovin, 21 ans, est née à Moscou et vit actuellement à Londres avec son petit ami, le footballeur d'Arsenal Samir Nasri. Son meilleur classement fut la 12ème place mondiale et elle a atteint les quarts de finale de l'US Open en 2006. Maria Kirilenko, 22 ans, a grandi également à Moscou et fut classée 18ème joueuse mondiale l'année dernière. Daniela Hantuchova, 26 ans, vient elle de Slovaquie et a disputé deux quarts de finale à l'U.S. Open et Wimbledon. Que les filles de l'Est exposent leur corps d'athlète le jour et de mannequins la nuit, cela réjouit beaucoup d'amateurs. Mais pas de tennis forcément.

L'influence et l'hégémonie de la poupée Barbie dans l'imaginaire collectif occidental ne sont plus à démontrer. Voila qu'un artiste photographe américain, Alex Sandwell Kliszynski, a décidé d'en user pour représenter des femmes dans le corps de leur poupée favorite, ou l'art de « mal » accommoder les fantasmes. L'artiste transforme ici la Femme en un mannequin de vitrine sur le modèle suprême de la beauté, Barbie, imposée aux petites filles dès leur jeune âge avec ses mensurations ridicules, purement fantasmagoriques et limite dangereuses. Les adolescentes souffrant d'anorexie en savent quelque chose; le corps de Barbie n'existe pas dans la réalité. Avec ses modèles semi plastifiées, Kliszynski fait des photos de nues désarticulées, robotisées et presque asexuées. Des poupées gonflables destinées à titiller des humanoïdes tristes, plus gonflantes qu'amusantes. Reste que dans tout ça Alex Sandwell Kliszynski a le mérite soulever par le trouble qu'il suscite la question jamais tranchée sur le respect des femmes et sur l'exploitation qu'on fait de leur image. Femmes sexy et désirables, femmes en pleine possession de leur féminité et assumant pleinement leur sexualité. Oui cent fois, mille fois. Mais femmes objets, femmes Barbie, non merci.